Déjà maman d’un petit Moulay Hassan, né en mai 2003, l’épouse de Mohammed VI a donné naissance à Lalla Khadija en février 2007. Cette nouvelle maternité conforte définitivement son rôle et sa place au sein du clan royal. Le Maroc avait une princesse. Il a désormais une First Lady.
Depuis peu, un petit je-ne-sais-quoi a changé chez Lalla Salma. Un maquillage plus léger, des boucles moins rebelles, des jupes dont l’ourlet flirte avec le haut du genou… Chez une femme, un style qui grandit en élégance et en maturité est le signe d’un tempérament qui s’affirme, d’une personnalité qui s’épanouit. L’un des plus jolis symptômes du bonheur, comme on dit…
Une étoile est née
Depuis leur mariage, le 21 mars 2002, sa présence au côté du souverain Mohammed VI a contribué à adoucir et à humaniser l’image des Alaouites, dynastie mystérieuse de monarques révérés comme des icônes et de reines sans visage. Dans les manifestations officielles, Lalla Salma rit, bouge, vit. Elle se prête volontiers aux objectifs des photographes. En privé, elle aime marcher pieds nus dans ses palais, conduire sa voiture, faire du sport tous les jours – ainsi que la sieste, quand aucune obligation ne la retient au-dehors – et le tajine aux carottes. Sa garde-robe foisonne de blancs et de pastels qui tranchent avec les tons traditionnellement de rigueur à la cour. La bellissima est la femme de tous les superlatifs. Celle de toutes les premières fois.
En mission pour son pays
Avant elle, en effet, jamais une fille du peuple n’avait été élevée à la distinction d’altesse royale – titre qui témoigne de la confiance et de l’estime que lui témoigne Mohammed VI. Avant elle encore, aucune épouse de souverain chérifien n’avait assumé de mission en solo à l’étranger. Sa grâce lumineuse – un teint de porcelaine de Saxe, des yeux bleus que l’on dit hérités d’ancêtres andalous – s’est imposée en quelques années dans tous les grands rendez-vous internationaux. En juin 2006, elle est l’une des stars des festivités organisées en Thaïlande pour les soixante ans de règne de Bhumibol Adulyadej. Quelques jours plus tard, elle participe aux travaux de l’Assemblée générale de l’ONU sur le sida, à New York, et s’entretient avec de nombreux dignitaires, au nombre desquels le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy. Parfaite, elle est parfaite…