poisson

poisson oscar

poisson oscar


Définition:

L'Oscar (Astronotus ocellatus) est un poisson de la famille des cichlidés.
Originaire d'Amérique du Sud, son milieu de vie s'étend du Pérou au Brésil. On le retrouve principalement dans des eaux à faible courant, au milieu des branches et des troncs d'arbres tombés à l'eau.
C'est un gros poisson pouvant atteindre jusqu'à 30 cm à l'âge adulte (et même un peu plus). On le distingue notamment par son énorme bouche et son ocelle sur le pédoncule caudal, celle la même à l'origine du nom ocellatus. À l'état naturel ses flancs sont le plus souvent de brun à noir, auréolés de zones rouge orangé. Cependant, les formes d'élevages voient généralement ces zones s'étendre parfois uniformément sur presque tout le corps. De plus, il existe des formes albinos, d'un blanc ivoire et dont les flancs sont cuivrés. L'espérance de vie dépasse les dix ans dans de bonnes conditions.




Maintenance

Ce poisson, de grande taille, nécessite logiquement un aquarium conséquent. La maintenance de 5-6 sujets doit avoir lieu dans un aquarium de 600 litres environ.Il est déconseillé de maintenir les oscar en couples.En effet, l'un des deux poisson prendrait le dessus et l'oscar dominés aurait une vie misérable.Si toute fois vous choisissez d'associer plusieurs oscar faites très attention à leurs tailles qui doivent êtres rigoureusement les mêmes: si un écart de longueur entre oscar excédait les 5 cm les plus petit serait tués par leur congénères. L'aquarium doit être aménagé de racines et de pierres. Le tout doit être solidement fixé et bien agencé, car l'oscar peut se révéler être un véritable bulldozer. C'est pourquoi les plantes trop fragiles, seront le plus souvent malmenées, voir arrachées. Ce poisson étant relativement résistant, les paramètres physicochimiques de l'eau n'ont que peu d'importance. Malgré sa taille, ce Cichlidé est plutôt calme et paisible, et, en dehors des sujets non appariés chez qui la cohabitation peut s'avérer problématique dans un trop petit espace l'oscar ne posera pas de réel problème. Attention, cependant, du fait de son régime alimentaire et de son gros appétit, tout poisson dont la taille est inférieure à la bouche de l'oscar sera inscrit sur son menu. Son alimentation sera à base de poissons maigres, crevettes, moules, etc, le tout en grande quantité. C'est pourquoi l'oscar est un poisson très salissant.


maintenance en aquarium

origineAmérique du sudeaueau douce
dureté de l'eau5-19°ghphentre 6 et 8
temperature22-28°Cvolume mini300l
alimentationchair de poisson maigres,crevettestaille adulteplus de 30 cm
Reproductionoviparezone occupéepleine eau
SociabilitéAttention aux individus non appariésDifficulté-

images

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poisson Molly


 

Définition:

Molly est un nom ambigu en français qui peut désigner plusieurs espèces ou variétés de poissons appartenant au genre Poecilia. L'identification d'un molly élevé en aquarium n'est pas toujours facile car il existe, en plus des différentes variétés, des hybrides de plusieurs espèces. Ce sont des poissons ovovivipares bien connus des aquariophiles et qu'il ne faut pas confondre avec les espèces appelées guppy, platy et Xipho.

Maintenance

Cette espèce est particulièrement paisible et se plait beaucoup dans des bacs communautaires. Ils aiment une eau comprise entre 20 et 28 °C, avec un pH légèrement alcalin compris entre 7,5 et 8,2 et avec d'une dureté élevée comprise entre 18°d GH et 30°d GH. Cette espèce apprécie les eaux légèrement salées, cela prévient de plus certaines maladies, comme notamment la maladie des points blancs. Black Molly à la surface de l'eau Comme les autres Poecilia, ils nécessitent un apport de nourriture d'origine végétale comme la spiruline..

Morphologie:

À l'état sauvage, c'est un poisson noir moucheté de jaune mais sa couleur peut varier en fonction de l'origine de l'animal ainsi que de l'individu. Les femelles mesurent jusqu'à 6 cm, alors que les mâles ne mesurent que 4 cm. En captivité il y a autant de couleurs qu'il est possible d'en imaginer et leur taille varie en fonction de l'espace mis à leur disposition ainsi que de l'alimentation et peut-être de l'éclairage. Dans un grand espace, le molly atteint une taille maximale de 8 cm pour une femelle contre 6 cm pour un mâle. Le « Molly ballon » est une mutation obtenue par élevage sélectif des individus présentant une scoliose. Cette mutation inconnue dans nature donne au Molly un corps court et ballonné. L'animal - à cause de sa forme - nage en se dandinant maladroitement. Certains diront que c'est une erreur d'élever cette variété déformée, car elle est plus fragile que les autres.

maintenance en aquarium

origineAmérique centraleeaueau douce
dureté de l'eau18-30 °GHphentre 7.5 et 8.2
temperature22-30°Cvolume mini250l
alimentationOmnivoretaille adultede 4 à 8cm
Reproductionoviparezone occupéesurface et pleine eau
SociabilitéPaisibleDifficultéMoyennement facile

Images:











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poisson piranha


 

Définition:

Le terme de Piranha (prononcé /pi.ra.?a/) est un nom ambigu en français qui désigne plusieurs espèces de poisson d'eau douce vivant dans les rivières d'Amérique du Sud. Les piranhas font partie de la famille des Characidae, sous-famille des Serrasalminae, mais il y a des Serrasalminés qui ne sont pas des piranhas.




Maintenance

Les piranhas se déplacent exclusivement en banc de très nombreux individus, quelle que soit leur taille. Leur longueur est d'environ 15 à 25 cm en moyenne. Ils peuvent cependant être beaucoup plus gros. La plupart sont des prédateurs avec des dents aiguës et un appétit pour la viande. Contrairement à ce qu'en dit la légende, ils ne s'attaquent pas systématiquement aux hommes vivants, mais seulement en présence de sang dans l'eau. Ils sont par ailleurs capables de détecter la présence d'une goutte de sang dans l'eau à plusieurs dizaines de mètres.

Sous-famille des Serrasalminae

Les Serrasalminae sont surtout connus par les piranhas et leur réputation de voracité. Pourtant les piranhas aux dents acérées et pointues ne représentent qu'une branche des Serrasalminae. Les espèces de la branche phytophage et/ou frugivore sont, en fait, plus nombreuses, souvent plus grosses et plus recherchées en Amazonie et dans les Guyanes en raison de leur qualité gustative et de la valeur économique qu'elles représentent. Les herbivores appartenant aux genres Mylesinus et Tometes, comme le Tometes lebaili (kumaru ou watau), l'un des plus gros poissons du bassin du Maroni en Guyane française, peuvent peser plus de 6 kg. Ils s’alimentent exclusivement de plantes rupestres (qui poussent sur les roches) de la famille des Podostemaceae, que l'on trouve dans les rapides. De vastes bancs de piranhas patrouillent en pleine eau dans l'espoir que des petits poissons s'aventurent hors des plantes protectrices. Ce sont en effet de grands carnivores à l'égard des poissons et font en particulier de gros dommages dans les filets de pêche, en s'attaquant aux poissons emprisonnés souvent au risque de rester coincés eux-mêmes. L'intestin de ces poissons est truffé de petits vers nématodes (Rondonia rondoni) dont la masse peut atteindre 15 % du poisson. Ce ne sont pas des parasites mais des symbiotes, car ils sont abrités et nourris par le poisson tout en l'aidant à digérer les feuilles de Podostemaceae. L'incertitude règne toutefois sur la vraie nature de ces poissons. Sont-ils de vrais phytophages qui s'alimentent des produits issus de la digestion des plantes par les vers ? Sont-ils de vrais carnivores qui élèvent une communauté de vers dans leur intestin pour ensuite assimiler les produits de dégradation des vers morts .

Histoire évolutive

De nouvelles espèces de piranhas sont régulièrement découvertes. Des recherches génétiques récentes 1 laissent à penser que les piranhas ont subi une évolution accélérée lorsque l'océan Atlantique a submergé les basses terres. Isolées dans les cours supérieurs des rivières, les populations survivantes auraient suivi des directions différentes du fait de leur isolement géographique et des conditions de vie. Cette hypothèse est surtout appuyée par le fait qu'aucune des populations de basse altitude ne semble être plus vieille que 3 millions d'années, date à laquelle l'océan s'est retiré.


maintenance en aquarium

origineAmazoneeaueau douce
dureté de l'eau5-19°ghphentre 6 et 8
temperature22-28°Cvolume mini300l
alimentationchair de poisson maigres,crevettestaille adulteplus de 30 cm
Reproductionoviparezone occupéepleine eau
SociabilitéAttention aux individus non appariésDifficulté-

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Le poisson rouge



Le poisson rouge

Carassius auratus, hautement connu sous le nom de poisson rouge est un ciprinidae ornemental natif de la Chine, là où il a été élevé pendant longtemps. Étant l’un des premiers poissons ornemental élevé, le poisson rouge a une grande quantité de mutations de couleurs et de formes. Les mutations peuvent être séparées en deux catégories : "corps long" qui ressemble au sauvage et "corps court" qui a normalement un corps en forme d’oeuf très différent du poisson rouge courant.


  • Les poissons rouges "corps long" sont les plus forts et peuvent aussi vivre dans une mare. Ils atteignent normalement de six à huit pouces ou plus. Ceux à nageoires longues sont généralement plus rapides que ceux à nageoires courtes, mais peuvent vivre ensemble sans problème.
  • Le poisson rouge commun a un corps corpulent et des nageoires rondes courtes, la couleur la plus commune est l’orange brillant, mais vous pouvez aussi en trouver des brun, argent, jaune et calicot.
  • Le comète a un corps et une nageoire caudale plus mince. Les couleurs sont les mêmes que le poisson rouge commun.
  • Le shubunkin a la même forme que le poisson rouge commun, mais a une queue en forme de coeur et est seulement de couleur calicot.
  • Le poisson rouge "corps court" est délicat et peut seulement vivre en aquarium, ils atteignent normalement 4 à 6 pouces et la plupart d’entre eux ont de la difficulté à nager, alors il est préférable de ne pas mélanger les mutations et d’avoir un aquarium avec seulement une sorte de poisson rouge. La cohabitation avec le poisson rouge "corps long" n’est pas possible, puisque ce dernier est beaucoup trop rapide, fort et gros. Pensez donc à eux comme une autre espèce et non pas comme le même poisson.
  • Les queues de voile ont un corps rond qui ressemble à un oeuf, une nageoire dorsale haute et une longue double queue.
  • L’oranda ressemble aux queues de voile, mais a un capuchon sur la tête qui grossit lorsque le poisson atteint l’âge adulte.
  • Le black moor est noir et parfois dorée, il a un corps rond avec des yeux télescopiques.
  • Le oeil télescopique a les même caractéristiques que le black moor, mais est de couleur rouge, orange ou calicot.
  • Le queue en éventail a un corps en forme d’oeuf et des nageoires courtes.
  • Le tête de lion a un corps rond sans nageoire dorsale et comme l’oranda il a un capuchon sur la tête.
  • Le céleste a un corps légèrement rond sans nageoire dorsale et les yeux à l’envers.
  • Le bubble eyes est plutôt comme le céleste, mais a un sac sous les yeux, comme une bulle.









La vie en aquarium


Les poissons rouges tenus en aquarium n’ont pas besoins de chauffe‐eau, mais le filtreur doit être vraiment puissant, au cas où les poissons qui nagent lentement réduisent la vitesse de la pompe. Il n’y a aucune valeur chimique requise, il est tout de même préférable d’avoir une eau moyennement dure, un pH d’environ 6 ou 7 et une bonne oxygénation. Les poissons rouges creusent souvent dans la gravelle alors choisissez des plantes robustes, en plus ils mangent aussi les plantes et seulement les anubias n’ont pas l’air très appétissantes pour eux.


Pour ce qui est de la décoration choisissez des roches et du bois rond, particulièrement pour les poissons rouges à longues nageoires, capuchons et yeux délicats (comme le télescopique ou le bubble).


Il est facile de mettre trop de poissons dans votre aquarium, souvenez‐vous que les poissons rouges grandissent vite et produisent beaucoup de déchets, alors planifiez environ 15 à 30 litres d’eau par poisson.


La vie dans la mare


Seulement les types sauvages tels que le comète et le shubunkin peuvent vivre dans une mare et ils deviennent très gros dans cele‐ci. Ils peuvent supporter des températures basses, mais la mare ne doit pas aller en dessous de 32°F (0°C) et si la température passe sous la barre des 50°F (10°C) il est préférable de ne plus nourrir le poisson puisque sous cette température la digestion devient très lente et ça peut les endre malade.


Évitez d’utiliser des fontaines avec de forts jets puisque la vessie natatoire des poissons rouges est très fragile et peut êtr endommagé facilement par un courant trop fort ou des jets de fontaine.







Les nourrir


Les poissons rouges sont omnivores et très avides, ils essaient de manger tout ce qu’il y a dans l’aquarium ou dans la mare. Choisissez une bonne nourriture sèche pour la base de leur diète, évitez les flocons et préférez les granules parce qu’ils sont plus riches en nutriments et causent moins de problèmes. La nourriture est normalement le problème principal avec les poissons rouges, ils mangent trop ou ont des problèmes de digestion qui développe une difficulté à nager constante ou momentané. Nourrissez‐les peu tous les jours et faites un jour de jeûne une fois par semaine. Préférez la nourriture facile à digérer, vous pouvez aussi leur donner de la nourriture vivante fraiche comme des larves de coccinelles ou des vers de terres. Vous pouvez aussi leur donner des fruits et légumes. Souvenez‐vous que les poissons dans les mares, particulièrement pendant l’été et au printemps, mangent beaucoup d’insectes et de larves.



La reproduction



Les poissons rouges peuvent se reproduire en aquarium, mais c’est plus commun et facile dans une mare. Ils atteignent la maturité sexuelle à l’âge de un an, mais ils commencent à se reproduire lorsqu’ils ont deux ou trois ans. Les différences sexuelles entre les mâles et les femelles sont minimes et difficile à voir, les mâles adultes ont des tubercules sur les branchies et sur les nageoires pectorales, mais parfois certaines femelles en ont aussi. Alors la meilleure façon de les faires reproduire est de regrouper au moins 5 à 6 poissons ensemble.


Une femelle adulte jeune et en santé peut produire une couvée de 500 à 1 000 oeufs. Si vous les faites se reproduire en aquarium, il est préférable de les enlever sinon les adultes les mangeront. S’ils se reproduisent dans une mare, vous pouvez laisser les oeufs en place. La plupart seront mangés, les frais ont beaucoup d’endroits pour se cacher et un peu de nourriture déjà présente dans la mare.


Si vous devez nourrir les frais dans l’aquarium utilisez de la nourriture liquide comme du kieselgur et des crevettes d’eau de er. À partir de 3 semaines ils peuvent manger de la nourriture pour adultes.


Maladies communes



Les poissons rouges sont des poissons forts, mais ils peuvent souffrir de problèmes de vessie natatoire et de pollution de l’eau.


Comme mentionné précédemment, la vessie natatoire du poisson rouge est très délicate et peut être endommagée par de la nourriture fermentée, des infections ou des coups. Si le poisson nage plus lentement qu’à l’habitude ou dans une position étrange (légèrement tourné sur le côté) ne le nourrissez pas pendant une journée, puisque trop le nourrir est la première cause. Si les choses ne s’améliorent pas alors le problème est permanent, mais ce n’est pas un sérieux problème si le poisson peut toujours manger et bouger.


Les poissons rouges souffrent de pollution de l’eau parce qu’ils ont besoin d’une eau très oxygénée, lorsque le niveau d’oxygène est bas le poisson respirera rapidement et aura l’air stressé. Ajoutez de l’eau, ajoutez un oxygénateur pour quelques jours et réglez le problème de pollution de l’eau (trop de nourriture, filtreur qui ne fonctionne pas, trop de poissons dans l’aquarium, mauvaise oxygénation).










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poisson combattant


Les poissons combattants désignent essentiellement l'espèce Betta splendens en aquarium. Le "poisson combattant", surtout les poissons mâles, est encore nommé "combattant du Siam" en raison de son origine géographique.

C'est le caractère irascible et intolérant des mâles entre eux qui leur vaut le surnom de "combattant". En effet, deux poissons combattants mâles mis en présence l'un de l'autre se battront violemment en gonflant la gorge, faisant saillir les ouïes, et étalant le plus possible toutes les nageoires pour paraître le plus grand et le plus fort possible.
La caractère belliqueux du poisson combattant du Siam en eau douce est exploité dans son pays d'origine, où des combats sont organisés. Les ancêtres sauvages de ce poisson sont natifs des rizières et marigots de la Thaïlande, la Malaisie et du Cambodge et sont appelés pla-kad en Thaïlande ou de Trey Krem en khmer.

Voyant la popularité de ces combats, le roi de Siam a commencé la collecte des poissons de combat. En 1840, il a donné certains de ses poissons si prisés à un homme qui, à leur tour, les donna au Dr. Theodor Cantor, un scientifique médical. Neuf ans plus tard, le Dr Cantor écrit un article décrivant cette espèce sous le nom de Macropodus pugnax. En 1909, M. Tate Regan a réalisé qu'il y avait déjà une espèce dont le nom était M. pugnax, et il rebaptisa le poisson combattant siamois en Betta splendens.

Historiquement, on note une première apparition de poissons combattants au Japon en 1892.

Il n'existe pas qu'un seul poisson combattant, et une autre espèce est même qualifiée de combattant pacifique, ce qui n'est pas sans ironie. En anglais, il devient le "Siamese fighting fish" ou tout simplement le betta, le nom du genre étant dérivé de ikan bettah depuis un dialecte local de Malaisie.



Maintenance du Poisson Combattant

Tout d’abord commençons par nous intéresser aux conditions de vie du Betta Splendens dans son milieu naturel :

Le Combattant peut vivre dans un petit volume, il n’aime pas le courant, et doit disposer au-dessus de l’aquarium d’un volume d’air frais. Dans la nature, le mâle vit en solitaire ou en harem. Les eaux qu’il occupe ont une température allant de 20 en hivers à 30 degré l’été. Le pH de l’eau est voisin de 7 mais peut varier en fonction des pluies ou des sécheresses. Les eaux ne sont pas très plantées mais souvent recouvertes de plantes flottantes et de débris.

Pour le bien-être du poisson, même s’il est habitué à la vie en aquarium depuis des siècles, il faut au maximum tenter de vous rapprocher des conditions de vies naturelles :

Le volume: peut être petit, mais je vous conseille un volume d’au moins 20 Litres. Dans ce volume, vous en pourrez maintenir qu’un mâle seul. Au-delà, vous pourrez ajouter une ou plusieurs femelles. Si le volume est trop petit, les femelles risquent de se battre entre elles.

La température devrait être dans l’idéal comprise entre 24 et 28 degrés. Le combattant supporte néanmoins d’être maintenu dans un aquarium sans chauffage, équilibré avec la température de la pièce.

La filtration est conseillée. Cependant, il faut éviter de créer un courant trop fort dans l’aquarium. L’idéal est d’utiliser un filtre avec exhausteur. Le Combattant construit un nid de bulle à la surface de l’aquarium pour la reproduction. Evitez de diriger la sortie du filtre vers la surface pour ne pas le détruire. Si vous n’utilisez pas de filtration, les changements d’eau devront être très fréquents, tous les deux ou trois jours maximum. L’eau ne doit jamais devenir trouble.

L’aération n’est pas nécessaire car il peut respirer l’air extérieur à l’aide de son labyrinthe.
Couvrir le bac
est nécessaire car le Combattant est un très bon sauteur.

L’alimentation est simple, le Combattant mange de tout. Il préfère venir chercher son alimentation en surface, préférez des paillettes. Donnez lui de temps en temps de la nourriture fraîche ou congelée (artémias, vers de vase, …).

Les autres colocataires doivent être calmes, ne doivent pas s’attaquer aux nageoires du Combattant (éliminer les barbus) et ne pas posséder de couleurs trop vives et de longues nageoires sinon ils vont se faire attaquer par le combattant.

La décoration et les plantes. Les Combattant apprécient d’avoir des cachettes dans la décoration ou la végétation à la surface de l’aquarium. L’idéal est de faire pousser des plantes flottantes. Celles-ci demande un apport d’engrais liquide dans l’aquarium et une lumière assez importante pour bien pousser. Si ces deux conditions sont réunies elles se développent très vite. Évitez les décors en plastiques (fausses plantes, …) qui peuvent abimer les nageoires du Combattant.

Pour aller plus loin : 7 conseils essentiels pour élever le poisson combattant

Reproduction du Poisson Combattant

La reproduction du poisson Combattant (voir article plus détaillé) est facile. Pour quelle se passe dans les meilleures conditions possibles, préférez un bac avec 20 cm de hauteur d’eau environ, pas ou peu de courant, des plantes flottantes en surface (pour que le mâle construise son nid dans les plantes), un gravier fin ou pas de sol (pour ne pas gêner le ramassage des œufs tombés du nid). Le mâle est souvent agressif avec la femelle pendant la reproduction, alors prévoyez de petites cachettes dans le bac pour que la femelle pusse s’y reposer à l’abri du mâle.

L’idéal est de placer le mâle seul dans l’aquarium de reproduction, et la femelle dans un autre aquarium ou un bocal contre cet aquarium, bien visible pour le mâle. Le mâle va essayer de la charmer à distance, et construire un nid de bulle. La femelle est prête si elle se penche vers l’avant et se couvre de rayures sombres ou noires. Une fois le nid terminé, ajouter la femelle dans le bac. Les deux poissons vont déposer leurs œufs dans le nid de bulles. Ensuite, seul le mâle s’occupe du frais et chasse la femelle, que vous pouvez retirer du bac de reproduction.


Les alevins éclosent 24h plus tard, et ne prennent pas de nourriture avant 48h car ils épuisent leurs réserves. Ils peuvent être nourris les premiers jours avec des infusoires ou des cachets de nourritures pour alevins. Plus tard, ils acceptent des paillettes broyées ou des artémias. Pendant les deux premiers mois, le couvercle doit rester fermer pour former dessous une atmosphère à température stable et proche de celle de l’eau. En effet les poissonnets commencent à respirer par leur labyrinthe et ils sont particulièrement sensibles.

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Poisson guppy




Le guppy (Poecilia reticulata) est un poisson d'eau douce tropicale. Il s'agit d'un poisson ovovivipare.(Une espèce est ovovivipare lorsque les œufs incubent et éclosent dans le ventre de la mère, sans relation nutritive avec celle-ci (simples échanges d'eau et de gaz).
Origine

Venezuela, Trinité-et-Tobago, nord du Brésil, îles des Caraïbes,Guyane, et Portugal.
Les guppys ont depuis été introduits par l'OMS dans toutes les eaux douces des Tropiques pour prévenir, en mangeant les larves, les épidémies causées par des moustiques (le paludisme par exemple).

En 1866, alors en mission à Trinité-et-Tobago, Robert John Lechmere Guppy (1836-1916) fait parvenir à Albert Charles Lewis Günther (1830-1914) du British Museum des spécimens vivants d’une nouvelle espèce de poisson que Günther lui dédie : Girardinus guppyi.
On découvre plus tard que cette espèce avait déjà été découverte en 1856 et nommé par Wilhelm Peters (1815-1883) en 1859 sous le nom de Poecilia reticulata.
Il a au cours de l'histoire porté plusieurs noms:

Lebistes reticulatus - Peters 1860
Libestes poecilioides - de Filippi 1861
Girardinus guppii/guppyi - Günther 1866
Girardinus reticulatus - Günther 1866
Libestes poecilioides - Günther 1866
Poecilioides reticulatus - Jordan & Gilbert 1883
Heterandria guppyi - Jordan 1887
Ancanthophacelus reticulatus - Eigenmann 1907
Ancanthophacelus reticulatus var. guppyi - Eigenmann 1907
Girardinus poecilioides - Boulenger 1912
Poecilia poecilioides - Langer 1913
Glaridichthys (Girardinus) reticulatus - Milewski 1920
On le connait aussi aujourd'hui sous le nom de Millions fish.


Description 

Le mâle mesure entre 3 et 4 cm tandis que la femelle, généralement plus grosse, mesure entre 5 et 6 cm.
Cet animal est ovovivipare, c'est-à-dire que la femelle pond directement des alevins capables de se déplacer et de se nourrir.
Le mâle est beaucoup plus coloré et de forme plus variable que sa compagne.
il possede un gonopode (son sexe)






Comportement et maintenance 

Poisson totalement pacifique et se reproduisant très facilement est considéré comme étant l'un des poissons les plus faciles pour débuter en aquariophilie. 
Cependant, bien des aquariophiles chevronnés retournent vers ce petit poisson pour se frotter avec un élevage demandant beaucoup de soins et de patience pour obtenir une lignée « faite maison ». 
Le guppy doit être maintenu à raison d'un mâle pour trois femelles (les mâles étant polygames, leur ardeur risque de fatiguer grandement les femelles) dans un aquarium bien planté avec un espace libre pour la nage, filtré à raison d'une fois le volume réel du bac par heure (courant violent à éviter à tout prix), eau bien oxygénée, limpide, avec une température de 20-26 °C, calcaire (T.H. entre 20 et 25-30 °f) et PH alcalin, au minimum neutre (> 7). 
Toujours se référer, pour le peuplement, à la règle suivante (appelée règle d'or en aquariophilie) : 1 cm de poisson tropical par litre d'eau (alors que les poissons rouges nécessitent 5 litres d'eau par cm). 
Cohabite mal avec des poissons tels Betta splendens (poisson Combattant) qui grignotent ou attaquent tout simplement les caudales des Guppys.
Pour une ponte, si l'eau est entre 20°et 25°, vous aurez plus de femelles. 
Si l'eau est entre 25°et 30°, vous aurez plus de mâles. Les plantes offrent des refuges aux alevins. 
Les guppys ont une espérance de vie de 2 ans.


Nourriture 

Le guppy est omnivore et demande un complément végétal. Il accepte toutes nourritures vivantes adaptées à sa taille, raffole des nauplies d'artémias, digère sans problème la nourriture lyophilisée (paillettes,...) et quémande trois repas par jour. Bref, un poisson sur mesure pour les « adeptes du surgelé ». 
Il apprécie les vers de vase. Les carences en vitamine D entraînent des malformations de l'arête dorsale (un dos en forme de V ou bossu) chez les alevins. 
Ils adoreront les larves de moustique séchés, congelées ou même vivantes.


Reproduction

La fécondation s'effectue en 1/20ème de seconde grâce à la nageoire anale modifiée. Elle suffit pour 2 à 3 portées différentes. Chez cette espèce ovovivipare, la gestation dure environ un mois à 24-26°C. Placer la femelle gestante dans un bac séparé, équipé d'un filtre intérieur mû par pompe à air, garni de mousse de java et de riccia. On la reconnaît par une tâche de gestation noire ou très foncée au bas du ventre. Nourrir normalement la femelle.
Dès que la naissance a eu lieu (entre 20 et 60 alevins, pouvant aller jusqu'à 250), retirer la femelle et commencer à nourrir les alevins avec des nauplies d'artémias. Les alevins naissent déjà formés et nagent à la recherche de la première nourriture, car ils ne disposent plus que de réserves vitellines limitées où puiser leur nourriture. Donner aussi en complément une poudre spéciale pour alevins. Nombre de repas par jours, sans excès : entre 4 et 7 repas, si possible. Le guppy est mature vers l'âge de trois mois, mais ses gènes ne sont pas encore totalement fixés, donc dès que possible, séparer les mâles des femelles dans deux bacs différents et les remettre ensemble à partir de six mois.

Il faut savoir que les femelles peuvent donner 2 à 3 portées rien qu'avec une fécondation par un mâle (il arrive ainsi que plusieurs naissances se fassent dans un aquarium où il n'y a que des individus femelle!). Elles sont également capables de reporter la ponte de plusieurs heures, voire même jours, si les conditions du milieu (température et composition chimique) risquent de mettre en péril sa descendance. Les femelles peuvent donner en moyenne 3 à 4 portées par an, voire plus ...



Dès que la naissance a eu lieu (entre 20 et 60 alevins, pouvant aller jusqu'à 250), retirer la femelle et commencer à nourrir les alevins avec des nauplies d'artémias. Les alevins naissent déjà formés et nagent à la recherche de la première nourriture, car ils ne disposent plus que de réserves vitellines limitées où puiser leur nourriture. Donner aussi en complément une poudre spéciale pour alevins. Nombre de repas par jours, sans excès : entre 4 et 7 repas, si possible. Le guppy est mature vers l'âge de trois mois, mais ses gènes ne sont pas encore totalement fixés, donc dès que possible, séparer les mâles des femelles dans deux bacs différents et les remettre ensemble à partir de six mois.

Il faut savoir que les femelles peuvent donner 2 à 3 portées rien qu'avec une fécondation par un mâle (il arrive ainsi que plusieurs naissances se fassent dans un aquarium où il n'y a que des individus femelle!). Elles sont également capables de reporter la ponte de plusieurs heures, voire même jours, si les conditions du milieu (température et composition chimique) risquent de mettre en péril sa descendance. Les femelles peuvent donner en moyenne 3 à 4 portées par an, voire plus ...
Bébé 10jours
Il est souvent conseillé de séparer les alevins des autres individus dans le bac et même de la femelle qui, fatiguée et affamée par la ponte, risque de manger ses petits. Mais si aucune sélection particulière ne veut être effectuée, et si le bac ne contient que des Guppys, des pontes successives peuvent donner des alevins qui grandiront sans problèmes avec leurs aînés, pour peu que l'aquarium soit assez densemment planté, ce qui leur fournit un abris pour débuter leur croissance.


Au fur et à mesure des générations, il arrive qu'un appauvrissement génétique ait lieu, ce qui entraîne des malformations de certains individus (le plus souvent trop maigres ou ayant une forme 'tordue') qui deviennent alors une proie pour les autres congénères de par leur faiblesse. Si le phénomène se répète, il est conseillé d'introduire un nouveau mâle qui pourra alors redonner de la variété aux gènes. Ce phénomène peut aussi provenir d'une trop grande concentration de matières azotées dans le bac qui retardent, ou modifient la croissance des alevins.


Conseil filtration 

Soit filtre intérieur à exhausteur, soit filtre sous sable. Il est possible de mettre une filtration avec décantation, sur le côté du bac, mettre alors une pompe avec un débit faible, de façon à ce que le volume du bac soit filtré en une heure. Mettre une cuiller à café de sel pour 10 litres d'eau. Le guppy vit aussi en eau saumâtre, voire en eau de mer. En aquarium communautaire, peupler le bac avec des espèces calmes. Renouveler 10% de l'eau chaque semaine. Si des algues vertes recouvrent les pierres de l'aquarium, les laisser, cela fera un complément végétal pour l'alimentation de tous les membres de la famille du guppy.


Maladies fréquentes chez le Guppy 


Comme tous les poissons d'aquarium, le guppy peut souffrir de diverses maladies.
Maladie des points blancs en eau douce, Ichthyophthirius multifiliis.
Chondroccus columnaris ou Pourriture bactérienne des nageoires .
Vers Camallanus cotti 
Hydropisie





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